Arts |
Musique |
C'est certainement l'opéra de Rossini, La Cenerentola
(1817), qui
présente le plus d'intérêt si l'on veut travailler sur Cendrillon.
L'argument présente des traits qui méritent qu'on s'y intéresse parce
qu'ils ouvrent des perspectives d'exploitations nouvelles.
Cette oeuvre apparaît réellement composite. On y retrouve sans peine un thème fréquent du théâtre de Marivaux (Le Jeu de l'amour et du hasard, La double inconstance, Le Prince travesti): le changement de rôle entre maître et valet. D'autre part, le personnage ridicule de Don Magnifico (un beau-père en lieu et place d'une marâtre) introduit un élément comique qui n'apparaît pas dans les autres versions. Enfin, on remarquera que l'adjuvant est cette fois un homme, Alidoro, une sorte de médiateur. Si l'on s'intéresse à la genèse des oeuvres et à la petite histoire, on lira avec amusement le roman de Frédéric Vitoux, La comédie de Terracina (Points) où, partant des quelques lignes de Rome, Naples et Florence de Stendhal, il imagine la rencontre de celui-ci avec Rossini, en route vers Rome. |
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Arts plastiques |
On pourra observer avec intérêt les illustrations des diverses éditions des contes et tout spécialement, celles de Gustave Doré. On trouvera sur le site http://www.urbicande.be/scenes/slide.php?id=2
les décors qu'a imaginés François Schuiten pour la mise en scène de La
Cenerentola au Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles en
2000. |